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TROIS, PRÉCÉDÉ DE UN ET DEUX -TEXTE ET MISE EN SCÈNE Mani Soleymanlou avec des interprètes élèves de


En ce début de l'année 2017, 16 élèves du cycle long de l'école du Jeu joue dans TROIS, au Théâtre Gérard Philippe, au Palais de Chaillot et au Tarmac

Loïc Bernard-Chabrier, Nil Bosca, Emmanuel de Chavigny, Marguerite Bourgoin, Noémie Durantou Reilhac, Jean-Baptiste Foubert, Agathe Maneray, Nina Klinkhamer, Miléna Wendt (Promotion 2016)

Anissa Daaou, Julien Lewkowicz, Matthieu Mintz, David Nguyen, Néphélie Peingnez , Kevin Tussidor, Frankie Wallach (Promotion 2018)


Un. Mani s’interroge sur son identité. Quelle place prennent ses origines iraniennes ? Comment parler d’un pays et d’une culture qui ne sont que des souvenirs ? Deux. Mani et Manu se découvrent un point commun : ils sont différents. Il se pourrait que les questions de Mani soient partagées par d’autres. Combien d’autres ? Trois. Quarante citoyens et citoyennes québécois retracent les cheminements singuliers qui les ont conduits à former une même société. Mani entend une identité collective résonner avec son cas particulier. Interprète, auteur, metteur en scène, Mani Soleymanlou crée seul le spectacle Un en 2012. Iranien habitant Montréal, il ne se départit pas de l’humour pour confronter sa réalité à celle des habitants de son pays d’origine, alors en plein soulèvement. En 2013, il renverse et élargit tout à la fois ce qu’il avait bâti dans Un : il invite l’Autre, un autre, un Canadien « de souche », à créer Deux avec lui. En 2014, Mani Soleymanlou se laisse dépasser par sa propre création : quarante interprètes sont maintenant sur la scène et reprennent à leur compte ses questions sur l’identité. 2017 est une nouvelle étape dans cette saga théâtrale des origines puisque Mani Soleymanlou présente ici Un, Deux et la re-création de Trois avec quatre acteurs québécois et trente-quatre acteurs français. À l’heure où la représentation de la diversité de notre société fait tant débat, où la tentation du repli communautaire est si forte, nul doute que ces quarante-là auront matière à rencontre et à échanges. On peut présager que quel que soit le résultat de cette alchimie, la dérision en fera partie, car Mani Soleymanlou le sait, elle empêche l’amertume mais pas la lucidité.


Le temps passe. Le stress augmente, je ne me sens pas très bien, je me demande ce qui m’a poussé à faire un spectacle sur moi, sur l’identité, l’immigration. Le stress devient insupportable, je capote et là, juste au moment où je m’apprête à laisser tomber le projet, une voix se fait entendre. Trop tard. Place au théâtre…



Mani Soleymanlou, Trois


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