A l’heure où j’écris ces quelques lignes nous n’avons pas encore repris les répétitions. Que restera-t-il de notre travail de l’an dernier ? Qu’est-ce que ce nouvel espace va modifier ? Quelle cohérence dramaturgique à ré-inventer pour faire re-naître des parcours au travers des passions qui agitent les personnages ? Quels seront les désirs des acteurs et actrices dans le bonheur de cette reprise ? Envie de nous « laisser faire » pour que notre imaginaire trouve un nouveau souffle, un nouvel élan créatif. De Shakespeare et la fureur nous sommes tentés de glisser vers Shakespeare et le murmure… Un murmure dense et lumineux, profond et furieux pour continuer à raconter un morceau de notre humanité.
Christian Gonon